23h00. Il ne pleut plus. Profitant de cet extraordinaire cadeau de ciel, je me précipite sur mon matériel photographique qui attendait paresseusement dans le second fauteil de la chambre. Comme ça, quand je m’ennuie, je peux toujours parler avec. Point de contradiction, il est toujours d’accord.
J’embarque tout : appareil, trépied, objectifs, flash... Je suis super motivé pour aller de belles photos de nuit. Yeah !
À peine suis-je dehors, je déchante. Quand ils annoncent six degrés, c’est sans compter sur l’horrible vent qui souffle tout sur son passage. Il s’insinue partout, et me glace.
Arrivé au bout de la rue, je renonce. Décidément, ce n’est vraiment pas agréable de se promener avec un temps pareil lorsqu’on n’est pas équipé. Je n’ai déjà presque plus de sensibilité dans mes doigts, et mon trépied est encore plus glacé que tout le reste. Normalement il devrait faire dans les quinze degrés à cette période. Je fais quand même UNE photo, juste pour dire que je n’ai pas perdu mon temps.
En rentrant, je fais part à un membre du personnel de mon désappointement. Il se sent obligé de me dire qu’il s’agit bien là de circonstances inhabituelles. Oui, c’est ce que dis aussi à nos touristes qui rouspètent sur le miséricordieux temps Belge. Il faut bien garder la face !
Voilà l’unique rescapée de ce soir… Sur cette photographie de nuit (vous l’aurez remarqué), on peut apercevoir droit devant, mon hôtel, et sur la gauche, un bâtiment qui se dessine en arc de cercle (le « COEX »). C’est dans cet endroit précis que je vais commettre mon exposé demain.
Cette ville me porte la poisse.
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