mardi, janvier 31, 2006

Ce matin.

Je mange des Doritos avec une sauce salsa. J’ai accompagné cela d’un café frais. Ce n’est pas très bon… mais j'en avais envie. Il est 6:45 et c’est mon petit-déjeuner.

Aux US, tout est possible !

samedi, janvier 28, 2006

C’est le week-end sur San Francisco, comme ailleurs. J’ai décidé de changer d’hôtel pour l’occasion et de me rendre dans un des plus jolis : le W San Francisco. Avec son design ultra contemporain, très tendance, et son ambiance vraiment particulière très « lounge », c’est chic et c’est hip.

Il est aussi idéalement situé en plein centre de la ville, à quelques pas du Muséum d’Art Moderne.



La chambre, bien qu’assez petite mais très jolie n’est pas bon marché, certes, mais au niveau du parking par contre, à 45 EUR la nuit, on bat quand même tous les records. C’est particulièrement honteux…



Alors ce soir, on mange au resto Lulu Restaurant avec Laure et son copain Shondeep. Demain, sûrement un petit tour du côté de Half Moon Bay voir les surfeurs, et puis une visite du campus de Stanford. Dimanche, le plan, c’est d’aller manger des huîtres à Point Reyes. Mais tout cela dépendra de la météo, parce que aujourd’hui ce n’est pas joyeux : il y a eu un peu de pluie et la température est tombée à 16 degrés.

mardi, janvier 24, 2006

Monsieur Luc Besson.

« Besson veut incarner tout le spectre du cinéma hexagonal, du petit malin au démiurge en passant par le parrain et le poète. Mais cette boulimie souffre toujours de n'être que de surface: Besson grossit, mais ne sera jamais un artiste. Il fait du gras, pas du cinéma: ni assez de cheveux, ni assez de maigreur rigide pour être Philippe Garrel.

Angel-A est donc tout simplement un film con. Il a la connerie prétentieuse, comme si faire du cinéma, c'était accumuler de belles images. Il n'y a aucun plan juste dans Angel-A, rien que des images qui se racontent qu'elles sont belles, telle la marâtre de Blanche Neige se regardant dans son miroir. Et qui toutes, dans cette course effrénée à la poésie visuelle, virent au cliché (les vues sous-marines, le typage des méchants), au revival (singeant le réalisme poétique à la Carné), à la carte postale (vue imprenable sur les ponts de Paris), à la photo de mode (Vogue spécial Besson) et surtout à la pub. Comme si le film finissait par être sa propre bande-annonce. Si bien que Paris n'est pas regardé par Besson, mais vidé de sa substance, nettoyé, ripoliné en un noir et blanc sans épaisseur et sans vibration. Le cinéaste aura, en six mois, fait deux fois mal à «sa» ville: plombant la candidature olympique d'un film indigne, puis l'assassinant dans Angel-A à coups de plans touristico-poétiques.

[…]

Le film est, de plus, insupportable de connerie bavarde. Il ne cesse d'enfoncer les portes ouvertes d'une morale horripilante: connais-toi toi-même, la beauté est intérieure, il faut s'aimer et croire en sa bonne étoile, l'amour est le plus fort... Tout cela débité avec l'air de découvrir la lune, ce qui donne à Angel-A un terrible manque de distance et de justesse. Luc Besson pensait pouvoir s'acheter la marque des auteurs, il n'attrape au vol que la vulgarité des parvenus. »


Ca c’est la critique plutôt acerbe de Antoine de Baecque (dans Libération). Je n’ai pas vu le film, j’aime bien Besson, et en même temps j’aime bien cette critique. Il a tout de même de bonnes choses : Banlieue 13, Taxi, Le Transporteur, Leon, Le Grand Bleu, Subway, et j’en passe. Mais peut-être que son air suffisant agace?


Questionné, à juste titre, par une lectrice sur le pourquoi de ce ton assassin, il répond :


« Le droit à la critique comporte aussi une part pamphlétaire et agressive, qui est selon moi une des nécessités et un des honneurs de la tradition critique à la française. Relisez les textes de François Truffaut dans les années 50, pour ne prendre que l'exemple le plus célèbre. Ce droit au phamplet doit s'utiliser avec parcimonie, évidemment, et j'ai estimé que la prétention de Luc Besson comparée à l'indigence et la niaiserie - la connerie, ai-je écrit, et je le maintiens - de son film justifiait tout à fait cette agressivité. Si «Libération» ne peut plus user de tels arguments, alors qui le fera?

Quant à l'attaque «ad hominem», elle se justifie pour moi au sens où Luc Besson fait d'une certaine manière commerce de son corps, du moins de son apparence, puisqu'il est un homme public surmédiatisé. Et dans le cas de «Angel-a», puisqu'il ne voulait pas montrer son film à la presse, la seule chose à voir de lui d'une certaine façon, c'était cette présence, qu'on peut donc qualifier de grasse, vulgaire, parvenue. Et le film, quand je l'ai vu, était exactement le reflet de cette apparence. Il ne me restait plus qu'à l'écrire, sans ménagement. »

Je lui tire mon chapeau bien bas : il fallait l’oser, dans un pays comme la France, aussi conservateur, fermé, vieux jeux, et qui s’auto glorifie sans cesse de propos chauvins, de mutiler ainsi une de ses figures de proue!

mardi, janvier 17, 2006

Vivre et savoir vivre sur l’autoroute.

Le code de la route est formel : en Belgique on roule à droite. Qu’on soit hollandais, français, luxembourgeois, ou ukrainien : sur la route, c’est à droite que cela se passe. Les autres bandes sont utilisées en cas de dépassement uniquement. Je suis certain que là, déjà, il y en a la moitié qui tombe des nues. Et oui, la bande de droite n’est pas réservée aux camions ou aux véhicules lents.

En ce qui concerne les changements de bande : le clignotant est à utiliser avant de changer de bande, et non pour indiquer qu’on a déjà commencé. On remarque très bien quand vous tournez, pas besoin d’en rajouter.

Avant de déboîter, on regarde s’il n’y a pas quelqu’un qui arrive plus vite que vous. Si oui, laissez-le passer : c’est une règle élémentaire. Rien n’est plus désagréable que de rouler bon train et de devoir freiner sans arrêt pour des blaireaux qui ne regardent pas derrière eux.

Les antibrouillards (anti-crash comme disent les Français) sont à utiliser lorsque la visibilité est réduite à moins de cent mètres, ce qui en pratique ne se produit que quelques fois par an. Utilisez les avec modération. Les antibrouillards avant ne sont pas là pour donner un look sportif à votre voiture pourrie, mais s’utilisent par temps de gros brouillard aussi, sinon c’est fatiguant pour les autres. De même, les antibrouillards ne s’utilisent jamais en cas de pluie, c’est une horreur pour ceux qui suivent.

Aujourd’hui j’ai tout eu :

  • Déboîtement en dernière minute à la moitié de ma vitesse de croisière. Gros coups de freins, sur autoroute, c’est jamais une bonne idée. Et bien sur, il faut lui faut deux heures pour passer l’autre…
  • Monopolisation de la bande de gauche, que je sanctionne par un dépassement par la droite avec un petit coup de klaxon. En général on me répond par un appel de phare, ou un doigt d’honneur. C’est tout de même un comble !
  • Quelqu’un qui s’engage sur une grande route à 30 km/h, sans même regarder, quand j’arrive à peu près à 100 km/h. Et qui après n’avance pas et reste à 30…
  • Antibrouillard arrière par temps de pluie fine, très éblouissant.
  • L’envie d’écrire ce petit billet qui n’y changera rien.