mardi, septembre 20, 2005

Vas-y!

Une petite photo clin d'oeil de mon fils Justin... Il a la facultée d'énerver rapidement tout le monde (certains plus que d'autres), mais il sait aussi nous faire rire. Notez bien la technique pour ne pas s'uriner sur les jambes, tout en se tenant au bois pour ne pas se vautrer dans de nauséabondes déjections.

Allez morpion, pousse encore un peu!



lundi, septembre 19, 2005

Still Alive.

Nous sommes Dimanche soir, et je suis de retour de mon trek. Je suis légèrement courbaturé. Disons autrement : je sais avec précision ou se situent mes muscles.

Le trek à proprement parler ainsi que le parc dans son ensemble ont été notablement décevants. Tout d’abord du monde, comme je n’aurais jamais imaginé ! Sur les routes, sur les parkings, sur les chemins. Ils sont partout, ils sont bruyants, on ne peut pas passer à côté : ce sont des Américains. Je m’attendais à quelque chose de plus nature.


Le trek vers half-dome est le plus difficile, le plus raide et le plus long de tout le parc. Mais ce n’est pas très grave, si tout cela est récompensé par de magnifiques paysages, ou des choses intéressantes. Et bien même pas… je n’ai été aucunement touché par les paysages très monotones, par une vallée qui semble toute petite à côté du Grand Canyon, par une faune et une flore invariable, et par tout ce monde partout qui n’avance pas. De tout le trek (30 kilomètres), une seule personne m’a dépassée et je ne suis pourtant pas un expert. C’est dire !


Heureusement que j’ai vu deux loups, qui se sont bien vite sauvés quand ces barbares américains ont commencé à s’exciter en voyant les pauvres bêtes apeurées...

Bref, de retour à SFO je suis allé manger vite fait une « Caesar Salad » et un burger BLT (Bacon, Lettuce, Tomato) chez Bennigan's. C’est qu’en matière de salade et de pain, ils savent y faire ! Celui qui pense que le pain est bon en France n’est jamais venu ici. Quant à la Belgique, passons… Et les salades : une feuille bien croustillante avec un délicieux dressing crémeux, des croûtons, des olives, des tomates, du parmesan et un peu de poivre fraîchement moulu. Un délice !

samedi, septembre 17, 2005

A Mariposa.

Après des heures de routes pénibles, dont je vous épargne les inintéressants détails, j’arrive enfin à Mariposa – là où je vais passer la nuit. Je m’attendais à un petit village de trois fois rien, perdu au milieu de nulle part… et j’avais raison.

Il règne cependant une ambiance unique : on se croirait dans un petit village des films de western, mais qui aurait évolué. Pas énormément, juste un tout petit peu. Quelques restaurants coquets offrent une cuisine rudimentaire, dans une lumière très tamisée. C’est intime, et très agréable. J’aurais souhaité avoir quelqu’un avec moi pour partager ce moment !


Rapidement, je vais faire quelques courses au supermarché du coin pour préparer mon trekking. Pain, fromage, chocolat, barres de céréales, et boissons énergétiques : je suis paré ! Direction le resto pour un dîner réparateur : « Caesar salad » et brochette de bœuf, le tout très bien servi. Le service était vraiment sympathique, ce qui est carrément inhabituel aux Etats-Unis.


L’hôtel est très simple, il s’agit en fait d’un motel. C’est la première fois que je vais dans un tel établissement tout droit sorti des films Hollywoodiens. Des tenanciers à la propreté douteuse, des clients qui font du bruit et qui ont la bougeotte, à moins que ce ne soit à cause des chambres très mal isolées du bruit ? Mais au moins, ma chambre est propre, et comme le dit la publicité du motel : les essuies de la maison sont faits en vrai coton égyptien 5 étoiles. Ça ne s’invente pas !


C’est tellement la zone que même mon téléphone portable ne capte rien, par contre, je suis en train d’écrire cette petite bafouille grâce à l’accès à Internet sans fil dans la chambre. Allez comprendre…

vendredi, septembre 16, 2005

Loin des miens…

Et oui, encore une fois, je suis à San Francisco. Une dizaine de jours loin de chez moi, de mes amis, de mes enfants. Et très près de mon travail. Les choses ne vont pas comme je souhaiterais, mais comme on dit ici : « si c’était facile on aurait pas besoin de toi ». C’est indiscutablement un argument que ne peut réfuter.

Tout comme la dernière fois, je vais passer un week-end complet sur place. Je pourrais travailler, aller à la plage, regarder la télévision, faire du shopping, aller au resto, draguer les minettes (bien que je ne sois pas très fort à ce jeux là…),… Mais non, je vais plutôt aller faire un tour dans les parcs nationaux.


Cette fois-ci j’ai choisi Yosemite. Il y a une marche particulièrement intéressante : Half Dome. Elle est assez longue (un peu plus de 27 kilomètres), assez raide (un gain en élévation d’environ 1700 mètres), et pour couronner le tout, une altitude au sommet de près de 3000 mètres au dessus du niveau de la mer. On compte en général entre 10 et 12 heures pour la marche, en une longue journée.


Tout cela pour dire que je ne vais pas m’attarder, je vais aller travailler vite fait car j’ai quelques réunions importantes, puis je pars ce soir vers Yosemite. J’y passerais deux nuits, ce qui me laissera la journée de Samedi complète pour Half Dome, et compte bien rapporter quelques photos à mon retour.

lundi, septembre 05, 2005

Ma première Willys party !

Ce week-end naquit dans l’esprit fertile de mon ami Sébastien l’idée d’aller se faire un barbecue dans les bois. Loin dans les bois. Fort heureusement, il a accès à un domaine privé assez isolé. Même mon portable s’y sent isolé, puisqu’il ne capte pas. Et tant qu’à faire, autant y allez avec style en utilisant une Willys, ces fameuses petites voitures tous-terrains légendaires utilisées pour le débarquement et qu’on peut voir dans de nombreux films et documentaires.

Tout se déroule bien et nous sommes secoués comme des bouteilles d’Orangina (sinon la pule, elle reste dans le fond). On mange bien, on boit bien, jusqu’au moment du retour quand ce satané tas de ferraille ne veut plus démarrer. Filtre à air, à huile, delco, batterie, tout est inspecté, mais le verdict est clair : c’est la bobine d’allumage qui est morte. Hosrt de question de la pousser, il faut donc se faire tracter. Après une petite marche pour récupérer un signal sur nos portables, nous appelons au secours Bertrand que l’on voit ici-bas en action.


Ce qui est finalement assez dommage, c’est que la « Range » est maintenant bien griffée…