Ville aux mille visages, Buenos Aires est étrange pour le néophyte que je suis. À la fois sobre et kitsch, à la fois sure et dangereuse, à la fois grande et petite, c’est une ville de contraste. Il m’a été recommandé chaleureusement de laisser ma Rolex à l’hôtel, sinon je risquais non seulement de perdre ma montre mais aussi ma main. Charmant, donc…
Néamoins, après avoir creusé quelques endroits intéressants, je ne vois pas très bien ou se situe le risque. Du moins si on est en journée, et dans des endroits fréquentables. N’importe quelle ville peut devenir dangereuse si on fait le con, à trois heures du mat dans un ghetto mal famé à compter ses billets. Bref, j’ai à priori une excellente opinion de cette ville.
J’ai fait un « City Tour » de trois heures, ce qui est assez pour faire la liste des points les plus importants. Évidemment, il faut retourner voir ce qui semble intéressant par après. Demain, j’ai donc deux grandes destinations sur ma liste : le cimetière de Recoleta et ses alentours, et le quartier des artistes dit de « La Bocca ». Deux coins magnifiques que j’ai hâte de découvrir plus en détail.
Ce soir, nous nous sommes rendus dans un fort bon restaurant que je ne recommanderais pas aux végétariens. La viande est en moyenne de six cents grammes par personne, et du premier choix s’il vous plaît. C’est que le bœuf Argentin est un des meilleurs. Et James -- mon collègue Texan qui était assis à côté de moi -- a pris deux morceaux de six cents grammes qu’il a terminé avant moi. Quel goinfre !
Nous avons terminé la soirée par divers alcools. C’est moi qui ai commencé les hostilités, puisque la règle c’est que le premier qui parle « travail » doit boire quelque chose laissé à l’appréciation des autres. J’ai donc bu une « Sambuque », pour mon plus grand plaisir !
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